Rajouter une couche ne sert à rien !
Il y a deux étapes cruciales dans la ventePourquoi le Compromis de vente ne vaudrait-il plus vente ? - Bombe au Palais !. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » d’un bien immobilierPourquoi en immobilier mieux vaut savoir quel est le droit applicable ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » résidentiel.
Le côté émotionnel :
Tout visiteur devient amateur quand il ressent lors de la première visitePourquoi le conformisme fait perdre toute réalité du marché aux vendeurs ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » d’un bien qu’il se sent déjà chez lui, qu’il va pouvoir y vivre heureux et longtemps. Le vendeur a donc intérêt à présenter le bien au mieux de sa forme.
Cela implique de rencontrer des conditions de forme et de fond.
La forme :
C‘est la mise en scène du bien que l’on retrouve dans le home stagingPourquoi la visite de découverte peut être un coup de foudre ou un coup dans l'eau ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » et qui va permettre au visiteur de se projeter dans le bien.
Voici de quoi il s’agit en 7 étapes :
1- Nettoyer :
Imaginez rentrer dans une chambre d’hôtel où l’occupant qui vous précède est encore dans le lit !  Quel sera votre réaction sinon de fuir cet endroit « infect ». Le problème de la présentation d’un bien, c’est donc son occupation.
Il faut que le visiteur ne se rende plus compte qu’il est chez vous mais bien qu’il se sente déjà chez lui.Â
On aura donc soin d’éliminer tout ce qui se voit qui pourrait déranger (désordre, trace de mousse à raser, linge souillé, lit défait, four dans un état critique, etc…) mais aussi tout ce qui sent et qui dérange encore plus (litière de chat, graisse de la hotte, chambre non aérée, odeur d’égouts, etc…)
2- Réparer :
Tout ce qui visuellement paraît défectueux est…
 rédhibitoire.
Le robinet  de la cuisine qui grince, la charnière d’une porte d’un meuble de cuisine qui est détachée, la vitre de l’imposte de la porte d’entrée qui est  fêlée, la porte du garage qui ne ferme plus, sont des éléments de détails qui sont autant d’aubaines pour l’acheteur de dévaloriser le bien afin d’obtenir une baisse substantielle du prixPourquoi plus le prix est moins cher et moins la valeur est plus grande ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » demandé.
3- Désencombrer :
Les visiteurs ont besoin d’espace pour se projeter dans un bien. Inutile d’en faire un souk pour montrer qu’on pourra tout y mettre !
Le visiteur aura l’impressionPourquoi "bien dire" permet au propriétaire d'être mieux entendu ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » que le bien est étriqué. De toute façon il va falloir vider le bien à l’acte authentique.
Autant s’y prendre à l’avance en enlevant tout ce qui encombre y compris les collections auxquelles on tient tant !
4- Dépersonnaliser :
Il ne s’agit nullement de déshumaniser le bien mais bien d’enlever tout signe ostentatoire d’appartenance.
Gardez donc le charme du bien que vous avez pu y aménager mais retirez la photo de l’élue de votre coeur seins nus, même si c’est ce qu’elle a de plus beau dans le visage ! Le visiteur se sentira mal à l’aise… soit exactement l’inverse de l’effet à rechercher.
5- Réaménager :
Attention aux meubles mis trop prêt l’un de l’autre !
Le cas classique est la table de salon où le visiteur ne manquera pas de se cogner lors de sa visite. Il faut pouvoir se déplacer sans devoir craindre d’accrocher tout et n’importe quoi à tout moment.
6- Harmoniser :
Privilégiez le choix de 2 couleurs maximum par pièce, cela évitera l’effet arc-en-ciel.
Inutile non plus d’entasser tous les meubles d’un côté de la pièce, il faut les répartir.
7- Revaloriser :
Trouvez le(s) point(s) fort(s) du bien et mettez le(s) en évidence par un éclairage avantageux, par exemple en enlevant rideaux et tentures qui assombrissent les lieux.
Le fond :
C‘est tout ce qui touche à l‘état du bien et qui fait craindre des frais importants de remise en bon fonctionnement.
N’oubliez pas qu’un amateur n’est pas un expertPourquoi le bilan de surface pondérée rassure l'amateur ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » immobilier, il redoute toute remise en état, et cela va prendre des proportions hors norme.
En effet, il va profiter de la situation pour « taper » des prix de rénovation au « bulldozer », histoire de se prémunir de tout imprévu.
Le côté rationnel :
Après la première visite du bien , tout amateur aura une perception de sa valeurPourquoi négocier son taux hypothécaire ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... ».
Comment fait-il puisque l’expertise immobilière n’est pas son domaine et que durant sa visite il ne prend aucun relevé ?
La réponse est simple : l’évaluation est un ressenti instantané qui procède du regard soit au pif !
Or, pour qu’un amateur se décide d‘acheter, il doit avoir l’impression de faire une bonne affaire.
Après s’être contentPourquoi bien publier son annonce de vente ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... Ȏ de regarder sans avoir réellement tout vu, comment peut-il évaluer correctement la valeur de ce qu’il visite ?
Il ne pourra y arriver sans l’éclairage du vendeur. Il y va de son intérêt de l’aider car tout aussi légitime est son attente : pourquoi devrait-il marquer accord sur une mauvaise affaire ?
Il est donc équitable que les deux parties prenantes aient l’intime conviction de faire chacune une bonne affaire.
Comment procéder ?
Il va falloir justifier de manière rationnelle que le prix demandé est bien le juste prix.
Il est à noter qu’une expertise du bien n’apporte pas la justification tangible du prix demandé. Elle ne va rien apporter de crédible mais donner le sentiment à l’acheteur d’être manipulé et de se voir opposer un refus à sa question : « Votre prix est-il négociable ? »
Une expertise rassure le propriétaire mais fait fuir l’amateur.
La bonne attitudePourquoi se déchaîner permet au propriétaire d'obtenir son prix ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » consiste à dire : « Oui je vous ai entendu et voici mon point de vuePourquoi le conformisme fait perdre toute réalité du marché aux vendeurs ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... » » en lui présentant la justification détaillée de tous les éléments constitutifs de la valeur du bien. Les parties vont alors échanger leurs points de vue, et ce faisant ils entrent déjà en négociationPourquoi une négociation pour vendre ?. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ... ».
La couche de trop :
Imaginons maintenant que les parties prenantes sont entièrement d’accord sur tous les éléments du compromis. Non seulement sur la chose et le prix mais également sur les modalités d’exécution de la vente. Le compromis se profile puis s’établit, et enfin les parties s’apprêtent à signer les accords.
Quelle attitude doit adopter le vendeur, continuer à vendre en vantant les qualités du bien ou estimer qu’il en a assez fait et se taire.
Voici une histoire vécue qui va éclairer mon propos :
Il s’agit d’un acheteur qui juste au moment de signer le compromis s’entend dire de la part du propriétaire qu’il y a de l’or dans le terrain qu’il s’apprête à acheter. S’arrêtant net dans son élan et à sa question « De quoi s’agit-il ? », il lui est répondu : « Il y a de l’eau dans le terrain. »
L’acheteur se lève et prenant la porte il lui répond qu’il vend sa maison parce qu’il a constamment de l’eau dans ses caves, il qu’il ne tient pas du tout que cela recommence.
Voilà ce qui s’appelle casser ses vitrines !
Quelle idée d’en remettre une couche, c’est prendre le risque d’un non partage du point de vue qu’on exprime et de détruire ainsi sa vente.
Conclusion :
L‘obligation d‘information du vendeur ne signifie pas de devoir se tirer une balle dans le pied !
Et tout le monde sait qu’il est normal d’avoir une nappe phréatique dans un terrain.
Le vendeur en dit toujours trop, et dès qu’il y a conclusion, il a intérêt à devenir muet !
…avec l’éclairage du coach.
Quel est l’éclairage du C0ACH pour :
Justifier le prix demandé ?
A tout bientôt j'espère...
Et d'ici là , que la réussite vous habite.
Gаston - le Coаch Mаіson !
Attention : Publication avec la même réserve d'usage que celle mentionnée dans
Lorsque l'immobilier va, tout va !